Le temps d’accomplissement :
Lazim du matin:
• Le temps préférable (Ikhtiyari) : Après Salat Soubh et jusqu’à la période précédent le zénith (Douha El A’la).
• Le temps de nécessité : Jusqu’au coucher du soleil (Ghouroub).
Le Lazim du soir:
• Le temps préférable : Après Salat ‘Asr jusqu’à celle du Icha.
• Le temps de nécessité : Jusqu’au Fajr.
Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit dans une lettre adressée aux disciples de Guemar : « Le temps d’accomplissement du wird (Lazim) est large. Celui de fin de journée, son temps va de la prière du ‘Asr jusqu’à l’heure du ‘Icha et toute cette période constitue son temps préférable d’accomplissement. Celui qui l’a dépassé en raison du travail, de la maladie, ou ce qui se rapporte à cela, le rattrape à n’importe quel moment de la nuit qui lui est possible.
Le wird du début de journée a son temps préférable d’accomplissement qui va de la prière du Soubh jusqu’au moment qui précède le Zénith (Douha El A’la) et celui qui a une excuse valide, il le rattrape à n’importe quel moment de la journée ».
Il est rapporté dans Ifadatoul-Ahmediya que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui a devancé son wird du Soubh et qu’il a été surpris par l’apparition du Fajr (l’aube) alors qu’il se trouvait dans sa récitation, qu’il le termine ».
Il est aussi rapporté par Sidi Taïeb Sefiani dans Ifadatoul-l-Ahmediya que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Celui qui désire devancer le wird du ‘Asr (c’est-à-dire le Lazim du soir) il ne peut que s’il a un empêchement à ce moment-là, et qu’il le devance alors au cours de la nuit ».
Sidi Taïeb Sefiani rapporte dans Ifadatoul-l-Ahmediya que quelqu’un demanda à Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur le cas de celui qui est fiévreux : doit-il faire tout de même son Lazim, il a dit : « Le malade a le choix pour l’évocation de son wird sauf s’il en est capable ».
Depuis l’époque de Seïdina Ahmed Tîdjâni (qu’Allah sanctifie son précieux secret), ce qu’il reçut du Prophète (Sws) et qu’il autorisa à transmettre à ses compagnons et qu’eux, à leurs tours, ont transmis jusqu’à nos jours est :
A. Aouzou Billahi mina chaytani radjim.
B. La Sourate Al Fatiha 1 fois
C. La formule de demande de pardon « Astaghfiroullah » 100 fois
D. La formule de Prière sur le Prophète (Sws) 100 fois :
Salatoul Fatiha : Allâhumma çalli alâ Seïdina Muhammadinil-fâtihi lima ughliqa ; wal-khâtimi limâ sabaqa ; nâçiril-haqqi bil-haqqi ; wal-hâdî ilâ çirâtikal-mustaqîmi wa ‘alâ âlihî haqqa qadrihî wa miqdârihil-‘azîm.
De préférence, il faut utiliser la Salatoul Fatiha en raison de ses multiples mérites, mais il est permis de la remplacer par une autre formule si on ne la connait pas ou qu’on est malade ou en voyage ou qu’on travaille, et qu’on désire ainsi l’alléger. Dans ce cas, la formule que conseille Sidi Arbi ibn Sa-ih (rda) dans son Boughiyat est : « Allâhumma salli wa sallim ala Seïdina Mouhamadin wa ala alihi ».
Prononcer cette formule de transition méritoire entre la Salatoul Fatiha et La Ilaha Ila Alla):
« Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal hamdoulillahi rabbil alamin ».
E. La proclamation de l’Unicité par la parole : « La Ilaha Ila Allah » 100 fois.
Il est un devoir de clôturer le 100ème grain par la formule « Seïdina Mouhamadou Rassouloullahi anleyhi sallamoullah » Nb : (il existe des variantes de cette formule).
Prononcer cette formule de transition méritoire à la fin du Lazim:
Innal lahâ wal malaa-ikatahu yussalouna alâ nabiyi yaa ayuhal lazina amanou sallou anleyhi wa sallimou tasliman sallal lahou anleyhi wa anla âlihi wa sahbihi wa salama tasliman, Soub-hana rabbika rabbil izzati amma yassifouna wa salamoun anlal moursalina wal hamdoulillahi rabbil alamin.