Tout en étant assis sur place faisant mon Lazim,
J’atteins la tranquillité, la paix de mon âme,
Accédant aux hautes stations les plus intimes,
La conscience du Zikr et des attributs même,
Jusqu’à mon extinction dans cette lumière suprême.
Il est dix-sept heures, je regardais le soleil comme une rame,
Qui s’était métamorphosé en clarté haut de gamme,
Assis sur une natte, avec un geste ultime,
Dans ce minaret qui m’unit à Dieu l’emblème,
Je prononce les nobles paroles sublimes,
Commençant par Astaghfirullah de manière intime,
Au point d’oublier tout autre que lui au terme,
Et l’angoisse m’étreigne au travers des larmes,
Suivi du Salatou Fatiha de Ahmed cette flamme.
Je me vide alors de tout, dans les voluptés calmes,
Et me subsiste qu’en Dieu, d’un amour extrême,
Barham m’ouvre les portes que je réclame,
Révélatrices des pures valeurs d’Adam,
Dieu s’auto glorifie par La Ilaha Ilalah qui m’enflamme,
Devenant ma langue et faisant de moi son victime,
Manifeste en son être et en ses réalités comme,
Ou tel, dans l’apparent et le caché en somme.
Ce Lazim me rappela le maitre de la voie tidjane,
En même temps de celui qui a apporté une nouvelle donne.
A vous le petit-fils du prophète Mohamed,
Vous qui porte le surnom de Cheikh Ahmed.
Lui qui est, ainsi tout en haut de l’échelle de la sainteté parfaite,
Et n’a au-dessus de lui que les saints Prophètes.
A vous l’héritier de ses secrets, qui abreuve les pôles,
Le trésor le plus sublime, l’âme de la sagesse éternelle,
Le Cheikh Ahmad at- Tidjiani (Ra) est né dans un village béni,
Nommé Aïn Maadi, sis dans l’actuelle Algérie.
EL HADJI ABDOULAYE FAM
EXTRAIT DU MEMORIAL A NOS SAINTS